Comment stimuler la mémoire des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ?

Stimuler les fonctions cognitives pour prévenir et accompagner la maladie dʼAlzheimer

1,3 millions de personnes en France sont atteintes de maladies neurodégénératives. Parmi elles, la maladie d’Alzheimer est la plus largement connue. Pour faire face, la stimulation cognitive est essentielle pour ralentir le déclin des fonctions cérébrales et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. Des activités variées existent pour faire appel aux fonctions comme la mémoire, l’attention, le raisonnement ou encore la capacité d’adaptation. Tour d’horizon des impacts de la maladie, des conseils pratiques pour préserver les fonctions cognitives, ainsi que des idées d’activités et des ressources pour les aidants.


Cause la plus fréquente de démence chez les personnes âgées, la maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui provoque une détérioration progressive et irréversible des cellules nerveuses (neurones), entraînant une perte d’autonomie mentale et physique.


Deux types de mémoire sont présentes chez chaque individu. La maladie d’Alzheimer peut impacter ces mémoires de plusieurs manières et à plusieurs degrés.

La mémoire à court terme est celle qui est touchée le plus tôt et le plus fortement, entrainant des difficultés à retenir des informations récentes. Exemples : oublier ce qui vient d’être dit/fait/entendu, répéter une question déjà posée ultérieurement, ne plus se souvenir de l’endroit où a été posé un objet…

La mémoire à long terme est à diviser en plusieurs sous-catégories :

  • La mémoire épisodique (événements vécus, souvenirs personnels) est fortement altérée par la maladie d’Alzheimer. Ce sont d’abord les souvenirs les plus récents qui sont impactés, puis progressivement jusqu’aux plus anciens.
  • La mémoire sémantique (vocabulaire, connaissances générales) décline progressivement. Exemples : difficultés à trouver des mots, à nommer des objets, à se souvenir de faits connus (noms de personnalités, capitales de pays…).
  • La mémoire procédurale (gestes automatiques et habituels) est préservée relativement longtemps. En effet, ce type de mémoire est ancrée dans des circuits cérébraux distincts et reste donc fonctionnelle plus longtemps. Ainsi, la personne atteinte par la maladie d’Alzheimer peut continuer à réaliser certains gestes du quotidien même si elle ne se souvient pas pourquoi elle les fait. Exemples : faire du vélo, se brosser les dents…

Au niveau biologique, la maladie d’Alzheimer se traduit par deux processus qui touchent les cellules nerveuses :

  • Accumulation de la protéine Bêta-amyloïde qui forme des plaques dans plusieurs parties du cerveau,
  • Altération de la protéine Tau et création d’enchevêtrements qui porte atteinte à la stabilité des neurones.

Ces processus se développent conjointement dans le cerveau provoquant progressivement les symptômes de la maladie d’Alzheimer. En savoir plus grâce à cette vidéo réalisée par la Fondation Recherche Alzheimer.


Au cours de sa vie, une personne accumule et renforce son réseau neuronal, le rendant plus riche et plus flexible, on appelle cela : la réserve cognitive. Plus cette réserve est alimentée et développée, plus la personne aura de capacités à retarder, atténuer ou résister face à la maladie d’Alzheimer.

La réserve cognitive compense les lésions cérébrales et trouve des moyens alternatifs pour permettre au cerveau de continuer à fonctionner ralentissant ainsi l’apparition des symptômes.

Une meilleure réserve cognitive implique généralement une meilleure réponse de la personne atteinte à des thérapies non médicamenteuses comme la stimulation cognitive, les activités sociales et physiques.


Tout au long de la vie, plusieurs facteurs peuvent renforcer la réserve cognitive :

  • Etudier, apprendre et se former : parcours scolaires, formations et apprentissages variés…
  • Pratiquer des activités intellectuelles : lecture, jeux de stratégie/réflexion/logique, apprentissage d’une langue…
  • Entretenir une vie sociale active et maintenir le lien social : relations familiales/amicales/professionnelles, engagement associatif, bénévolat…
  • Pratiquer des activités physiques régulières : sport, marche, danse, déplacements, mobilité…
  • Adopter un mode de vie sain : alimentation, sommeil, gestion du stress…

Entretenir une vie sociale active

Pourquoi ?

Développer des stimulations intellectuelles et émotionnelles,

  • Préserver sa santé mentale,
  • Lutter contre l’isolement,
  • Réduire le risque de déclin cognitif.

Comment ?

  • Participer à des activités de groupe et faire de nouvelles rencontres : rejoindre un club, s’inscrire à des cours collectifs, s’investir dans une association.
  • Maintenir le contact avec ses proches : appels téléphoniques et messages réguliers, sorties et activités communes, visites à domicile et organisation/participation à des évènements (fêtes, repas…).
  • Utiliser les outils numériques comme des fenêtres sur l’extérieur : apprendre à maitriser les différentes plateformes et applications (WhatsApp, Skype, Zoom...), participer à des événements en ligne (conférence, ateliers…), rejoindre des forums ou groupes autour d’un centre d’intérêt…
  • Allier mobilité et lien social : rejoindre des groupes ou clubs de sport (randonnée, gym douce…), participer à des visites culturelles guidées…
Pratiquer une activité physique régulière

Pourquoi ?

  • Protéger le cerveau en stimulant la neuroplasticité, favorisant la neurogénèse et améliorant l’irrigation cérébrale,
  • Améliorer la santé cardiovasculaire,
  • Réduire le stress et améliorer la santé mentale,
  • Améliorer la qualité du sommeil,
  • Favoriser le lien social.

Comment ?

  • Adopter un rythme régulier dans votre pratique et commencer par des séances courtes et augmenter graduellement selon vos capacités.
  • Choisir des activités sportives simples et adaptées à vos possibilités et vos objectifs. Par exemple :

- Endurance et respiration : marche, randonnée…

- Coordination et souplesse : yoga, tai-chi…

- Mémoire et rythme : danse…

- Mobilisation douce : jardinage, ménage…

- Renforcement musculaire : montée d’escaliers…

Une femme âgée regarde son mari faire un puzzle
Faire des jeux de réflexion et de logique

Pourquoi ?

  • Stimuler la mémoire et les fonctions cognitives (attention, logique, vitesse…),
  • Garder le moral en stimulant des émotions positives et en luttant contre l’ennui et l’isolement,
  • Entretenir la coordination et la motricité,
  • Créer du lien social en favorisant les échanges et le dialogue.

Comment ?

  • Rejoindre des clubs ou associations : clubs seniors, mairies, maisons de quartier, CCAS, résidences seniors…
  • Jouer en famille ou entre amis lors de repas ou de visites,
  • Participer à des jeux en ligne ou sur tablette.
Dormir suffisamment et gérer son stress

Pourquoi ?

  • Régénérer son corps et son cerveau : récupération musculaire, élimination des toxines…
  • Renforcer et préserver son système immunitaire : le manque de sommeil affaiblit les défenses immunitaires et le stress prolongé augmente la vulnérabilité aux infections.
  • Favoriser un équilibre émotionnel et mental : bien dormir régule l’humeur, diminue l’anxiété et améliore la concentration. Par ailleurs, le stress peut alimenter des états d’anxiété, de fatigue mentale ou encore de dépression.
  • Prévenir des maladies chroniques : le manque de sommeil et le stress chronique augmentent les risques d’hypertension, AVC, diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, troubles cognitifs…

Comment ?

  • Avoir un rythme régulier et une routine rassurante : se lever et se coucher à des heures fixes aide à stabiliser le cycle du sommeil, adopter des habitudes stables donne un sentiment de sécurité.
  • Limiter les siestes pour ne pas nuire au sommeil nocturne : préférer les siestes courtes et éviter les siestes après 15h.
  • Parler avec votre médecin des éventuels effets secondaires de certains médicaments qui peuvent perturber le sommeil.
  • S’exposer à la lumière naturelle pour stimuler la production de mélatonine.
  • Avoir un environnement adapté et confortable : matelas, oreiller…
  • Eviter l’isolement et rester actif mentalement pour garder le moral et un sentiment de contrôle.
  • Faire des pratiques douces : tai-chi, yoga, méditation, exercices de respiration…
  • Exprimer ses émotions : parler avec des proches, un psychologue, ou tenir un journal.
Maintenir une alimentation équilibrée et riche

Pourquoi ?

  • Préserver la masse musculaire et l’énergie pour éviter la fatigue et rester autonome,
  • Soutenir les fonctions cérébrales en apportant des nutriments qui favorisent la mémoire et la concentration (notamment : oméga-3, vitamines B, E et magnésium).
  • Renforcer le système immunitaire pour lutter contre les infections.
  • Prévenir l’ostéoporose et développer la santé osseuse pour éviter les fractures.
  • Prévenir les maladies chroniques en lien avec le cholestérol, la tension artérielle, la glycémie, le diabète, l’hypertension…
  • Eviter la dénutrition en maintenant des apports suffisants.

Comment ?

  • Fractionner les repas autour de 3 repas principaux et 1 à 2 collations dans la journée, afin d’éviter les grandes portions pouvant décourager et pour mieux répartir les apports nutritionnels.
  • Privilégier les aliments riches en nutriments : vitamine D, calcium…
  • Ajouter des aliments permettant d’enrichir les repas sans en augmenter le volume : lait en poudre, œufs, poissons, viandes maigres, tofu, fromages, yaourts natures, légumineuses…
  • Inclure des sources de protéines à chaque repas : fromage, lait, œuf, yaourt, viande, poisson, légumineuses…
  • Bien s’hydrater pour contrer la sensation de soif qui diminue avec l’âge : eau, soupe, infusion, lait…
  • Faire des repas des moments agréables et adaptés aux besoins et capacités de la personne : manger à plusieurs ou favoriser un cadre calme, lumineux et sans distraction, stimuler l’appétit en variant les textures, les saveurs et la présentation, privilégier des aliments tendres ou mixés pour faciliter la mastication et la digestion, proposer des aides techniques (couverts ergonomiques, ouvre-bocaux, portage de repas au domicile).

Les jeux de mémoire stimulent l’attention, la concentration, la mémoire à court et long terme, tout en apportant du plaisir et parfois du lien social s’ils sont réalisés en groupe.

Avec des cartes :

  • Jeu des paires (aussi appelé « memory ») : on place plusieurs cartes de dos sur une table et on retourne des cartes par deux pour retrouver des paires identiques.

Avec des mots :

  • Liste de mots à retenir : lire ou entendre une liste de 10 mots, puis essayer de les restituer après une minute, dans l’ordre pour apporter plus de difficultés.
  • "Je pars en voyage" : chaque joueur ajoute un mot à une liste en répétant les mots précédents ("je pars en voyage et j’emporte… une valise, une brosse, un chapeau...").
  • Remue-méninges : citer plusieurs mots d’une même catégorie ou commençant par la même lettre. Exemple : citer 5 animaux marins, citer 5 aliments qui commencent par « A »…

Avec des images :

  • Jeu des 7 erreurs : trouver les différences entre deux images presque identiques.

Avec des jeux de société :

  • Trivial Pursuit
  • Scrabble...

Avec des souvenirs :

  • Ecouter des chansons anciennes (identifier l’artiste, se souvenir des paroles…),
  • Lire à voix haute puis faire un résumé à l’oral,
  • Raconter des souvenirs de jeunesse.

Les activités artistiques et créatives sollicitent à la fois la mémoire, l’attention, la coordination, les émotions positives et parfois même la socialisation. Elles favorisent la plasticité cérébrale et renforcent l’estime de soi.

  • Arts manuels (peinture, dessin, collage, scrapbooking, tricot…) : stimulation de la perception visuelle, la motricité et la concentration, encourage l’expression des émotions et la créativité et peut faire revivre des souvenirs.
  • Musique et chant : stimulation de plusieurs zones du cerveau à la fois (mémoire, langage, émotion), renforcement de la coordination (jouer d’un instrument), amélioration de la respiration, la diction et la mémoire auditive (chant).
  • Ecriture (souvenirs, poèmes, lettres…) : stimulation du langage, de la mémoire, de l’organisation mentale, entretien de la mémoire épisodique et émotionnelle.
  • Expressions corporelles (danse, mouvement, théâtre…) : stimulation de l’imagination, de l’expression émotionnelle, de la coordination, de la mémoire gestuelle et le plaisir corporel et stimulation de la mémoire verbale pour le théâtre.
Femme adulte faisant des exercices d'étirement avec une femmes âgée

Le cerveau, comme les autres muscles, a besoin d’être "entraîné", et le mouvement corporel stimule directement ses fonctions. L’activité physique a de nombreux bénéfices :

  • Irrigation du cerveau : le flux sanguin cérébral augmente, ce qui améliore l’apport en oxygène et en nutriments essentiels à la mémoire et à la concentration.
  • Développement de la neuroplasticité : les mouvements stimulent la production de nouvelles connexions neuronales et renforcent les anciennes.
  • Stimulation de la production de neurotrophines : ils soutiennent la survie et préserve l’état des neurones.
  • Diminution du cortisol (hormone du stress) et amélioration du sommeil.
  • Prévention des maladies cardiovasculaires et métaboliques liées au déclin cognitif.

Les activités les plus bénéfiques dans la prévention du déclin cognitif sont :

  • Les activités douces et régulières : marche, vélo, natation, aquagym…
  • Les activités combinant corps et cerveau : danse, tai-chi, yoga, exercices de coordination…
  • Les activités physiques avec dimension cognitive : jeux de ballon basiques (passer la balle, viser des cibles…), parcours de motricité, combiner une activité et un exercice verbal en même temps (par exemple : marcher et citer des mots commençant par A, puis par B).

Quelques conseils avant de se lancer dans une activité physique :

  • Commencer progressivement et selon vos capacités,
  • Varier le type d’activités pour stimuler plusieurs fonctions cérébrales,
  • Pratiquer ces activités en groupe pour y ajouter une dimension sociale.

Les Équipes Spécialisées Alzheimer (ESA) accompagnent et soutiennent à domicile les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (et maladies apparentées) et leurs proches. Elles interviennent pour stimuler la mémoire et l’autonomie de manière personnalisée en s’appuyant sur les capacités de la personne aidée. Elles accompagnent la personne et les aidants pour maintenir l’autonomie et la qualité de vie (notamment en adaptant le logement), ralentir l’aggravation des troubles liés à la maladie et retarder l’entrée en établissement.

Toute personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou pathologies apparentées peut bénéficier sur prescription médicale d'interventions d’un ESA. Le service est intégralement pris en charge par la Sécurité Sociale.


Les ESA sont coordonnées par des infirmiers diplômés d’État et peuvent être composées de plusieurs métiers :

  • Les ergothérapeutes interviennent sur l’adaptation de l’environnement, du logement et la stimulation des capacités fonctionnelles.
  • Les psychomotriciens travaillent sur la coordination, l’équilibre et la motricité.
  • Les psychologues apportent un soutien émotionnel et travaillent sur les aspects cognitifs.
  • Les aides-soignants ou assistants de soins accompagnent le déroulement des séances à domicile.

Les Équipes Spécialisées Alzheimer (ESA) proposent des activités personnalisées et adaptées aux capacités et aux besoins de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés.

  • Les activités de stimulation cognitive : jeux faisant appel à la mémoire ou aux souvenirs anciens (images, musiques, objets, anecdotes), exercices d’orientation dans le temps et dans l’espace, exercices de logique, d’attention ou de langage.
  • Les activités motrices et de coordination : exercices autour de l’équilibre, de la marche, de la mobilité douce ; exercices de coordination œil-main (attraper, lancer, empiler) et de mouvements adaptés ; activités de relaxation ou de respiration ; mouvements (dansés ou rythmés, assis ou debout).
  • Les activités de la vie quotidienne : préparation de repas, pliage du linge, jardinage léger, utilisation d’objets du quotidien (brosse à cheveux, vêtements…), accompagnement aux gestes de toilette ou d’habillage…
  • Les activités créatives et sensorielles : dessin, peinture, collage, modelage, manipulation de textures, reconnaissance d’odeurs ou de sons familiers, chant ou écoute musicale…
  • La mise en place d’aides techniques spécifiques : agenda, calendrier, pictogrammes, chemins lumineux...
  • Les activités de lien social et émotionnel : dialogue autour d’un thème connu (la famille, les fêtes, les saisons…), parcourir ensemble un album photo avec l’équipe de l’ESA et/ou les aidants.
Femme adulte prenant son parent âgée dans les bras

Le rôle des aidants est fondamental dans l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés pour maintenir les capacités intellectuelles, émotionnelles et sociales de leur proche au quotidien.

D’une part, les aidants sont les plus présents auprès de leur proche, ce qui permet de mettre en place des activités fréquentes et adaptées. La motivation et l’engagement du proche malade est boostée car il effectue ces activités avec une personne qu’il connait et qui a connaissance de son histoire, de ses goûts et de ses habitudes. La présence d’un aidant crée un climat affectif et rassurant.


  • Instaurer des rituels simples et réguliers (encourager à identifier les jours, les saisons, les événements familiaux), utiliser des aides visuelles (calendrier, photos, repères…) et créer une routine stable (lever/coucher, repas, toilette, activité…).
  • Intégrer des activités cognitives informelles dans le quotidien : lire ensemble un article puis en discuter, écouter de la musique et évoquer un souvenir associé, feuilleter un album photo et commenter, jouer à des jeux simples (dominos, mots croisés…).
  • Favoriser l'autonomie : laisser faire seul quand c’est possible certains gestes du quotidien (mettre la table, se coiffer, arroser une plante), guider par la parole ou par le geste mais sans faire à sa place.
  • Stimuler la parole et les échanges verbaux : parler distinctement, utiliser des mots simples, poser des questions ouvertes sur des choses agréables ou des souvenirs positifs (ne pas poser de questions fermées où le proche ne peut répondre que par oui ou par non), valoriser les réponses même si elles sont incomplètes.
  • Adapter le logement et l’environnement pour stimuler sans créer de fatigue : placer les objets utiles de façon visible et accessible (ex : horloge, vêtements, ustensiles), éviter les environnements bruyants et des éclairages trop forts qui peuvent perturber la concentration, favoriser une ambiance calme et chaleureuse.

L’aidant a un rôle essentiel à jouer auprès de son proche, mais ce rôle peut être épuisant émotionnellement et physiquement. L’aidant est encouragé à se faire accompagner pour éviter d’atteindre une fatigue qui impacterait sa propre santé physique et mentale, et de fait sa présence auprès de son proche malade. Quels sont les accompagnements existants pour les aidants ?

Formations et outils spécifiques

Des formations et des outils spécifiques sur des thématiques autour de la maladie d’Alzheimer et de ses troubles sont mis à disposition de aidants et généralement accessibles gratuitement. Par exemple :

Groupes de parole et rencontres entre aidants

Des groupes de parole et rencontres entre aidants ont lieu partout en France, renseignez-vous auprès d’associations nationales (France Alzheimer), d’associations de familles, d’un Centre communal d'action sociale (CCAS), d’une Mission d'accueil et d'information des associations (MAIA), d’un Centre Local d'Information et de Coordination gérontologique (CLIC) et des plateformes de répit ou ESA. Quelques exemples :

Une femme et un homme discute

Soutien psychologique

Il existe plusieurs formes d’aides pour préserver la santé mentale et l’équilibre de l’aidant.

  • Des entretiens ou un suivi régulier avec un(e) psychologue en libéral ou exerçant en structure (association, ESA, hôpitaux, maisons de santé…) pour avoir un espace pour s’exprimer, être écouté et être accompagné. Bon à savoir : certains psychologues sont spécialisés en gérontologie et/ou dans l’accompagnement des aidants.
  • Des groupes de parole entre aidants sont animés par un psychologue ou un travailleur social pour échanger, s’écouter mutuellement, partager les expériences et échanger des conseils (cf ci-dessus pour savoir auprès de qui se renseigner).
  • Le soutien par téléphone via la ligne d’écoute nationale, anonyme et confidentielle : France Alzheimer Écoute : 0 811 112 112
  • Les aides financières possibles pour être accompagné dans le soutien psychologique : via le dispositif Mon soutien Psy (prescription par un médecin), via votre mutuelle santé ou via les associations ou structures médico-sociales locales.

Temps de répit

Pour bien aider son proche, il faut savoir s’accorder des temps de répit pour souffler et éviter l’épuisement physique et moral. Plusieurs possibilités :

  • Faire accueillir son proche dans un établissement dédié comme les accueils de jour,
  • Mettre en place des interventions d’aide à domicile pour s’accorder des temps pris en charge par quelqu’un d’autre que l’aidant,
  • Contacter son médecin pour la prescription médicale d’interventions d’une Équipe Spécialisée Alzheimer qui propose de l’aide aux aidants.

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